Délires ou vérités

Soirée au tripot

tripot

Elle est arrivée dans ce tripot sans trop savoir comment. La fumée des cigares, des clopes, les odeurs d'alcool et de café, tout se mélangeait, elle en a presque eu la nausée. Ses yeux se sont habitués à la pénombre, elle distingue les visages, les mains. Tout le monde parlait à voix basse pour ne pas déranger les joueurs. Intriguée, elle s'est installée près d'une table. Elle ne se fait aussi discrète que possible. Ses yeux se posent sur la table, regardent les cartes, les mains qui les touchent, lève un oeil pour connecter les mains et les visages. Elle sent la tension et en frissonne. Elle s'approche, se positionne entre deux hommes qui ne prêtent pas attention à sa présence, ils sont dans le jeu. Face à elle, un homme attire son attention. Gros cigare, verre de scotch, regard rivé sur ses cartes, il prend son temps. Tout le monde attend sa décision, elle le devine. Elle regarde de nouveau ses mains, elles ont un effet aimant sur elle ; son esprit vagabonde et elle en sourit. Sans qu'elle s'en rende vraiment compte, elle lève de nouveau les yeux vers le visage qu'elle ne fait que deviner ; il est en train de la fixer en souriant. Elle rougit et sent son bas ventre se contracter... Il lui souffle plus qu'il ne lui parle : " Viens à mes côtés, je sens que tu vas me porter chance avec ce décolleté audacieux ". Tous les regards se tournent vers elle, impossible de refuser ! Elle contourne la table, se place à ses côtés. " C'est bien , tiens mon verre ! " Elle s'exécute sans chercher à savoir pourquoi. La partie reprend, il a posé son cigare , sa main est libre et il en profite pour la passer sur ses fesses, elle sursaute, frémit encore une fois ; elle remarque le sourire en coin, ne bouge pas. Elle sent la main monter sur ses reins. Pour ne pas perdre raison, elle boit une gorgée, il sourit à nouveau et lui susurre " Maintenant tu sais mes pensées ". Il la lâche pour prendre son tour dans le jeu qu'il ne quitte pas des yeux. Elle s'est un peu plus approchée, elle le frôle, elle sent son bras sur sa hanche. Lorsque son tour est terminé, sans aucune autre façon, sa main de nouveau libre se perd sous sa robe. Elle sert le verre très fort, Dieu que cette main l'électrise...

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